31 janvier 2005 l'opération.

je vais à la clinique, avec mes perpétuelles angoisses et le stress accumulé depuis lundi dernier. On recommence tout, les soins, les tremblements du au stress, et puis l'opération arrive vite, cette fois ci mon chirurgien n'a que ‘moi' à opérer. … Ca aurait pu être tout, l'opération finie, et voilà, mais j'ai fait une très violente réaction à la morphine, ce qui m'a valu d'être pliée en deux pendant prêt de 24h, en vomissant mes tripes, vu que j'étais a jeun. Pliée en deux, mal au ventre, et mal au dos, au seins, au bras … La jeune maman a côté dans ma chambre, avait fait une fausse couche, elle passait son temps, à se vider de son sang … Autant dire que pour une ‘étape' thérapeutique pour pallier à mes angoisses du monde hospitalier on a fait mieux. Bref … j'ai passé avec cette jeune femme sans doute l'une des pires nuits de notre vie.

J'ai voulu sortir a tout prix de cette clinique même (le lendemain) si je n'étais pas en état car le lieu m'angoissait trop, le chirurgien très compréhensif a vite compris, que mon cas n'allait qu'empirer si je restais dans cette chambre. Je suis donc sortie certes plus tard que prévu, mais j'ai réussi …

Ensuite, bah … douleurs atroces, mobilité très restreintes, impossibilités de bouger de cette position allongée sur le dos, …

Les nuits deviennent longues, les calmants manquent, mais ça c'est comme pour toute intervention lourde, les ‘après' sont assez atroces à vivre.

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